[Focus] 26 ans, 26 livres


« Tout l’art réside dans le fait de devenir adulte sans devenir vieux. » Frank Lloyd Wright
Hello La Famille !!! Devinez un peu qui a fêté ses 26 ans le 12 juin dernier ? Eh bien pour ceux au fond de la classe qui ne le saurait pas malgré mes publications Instagram et Twitter : j’ai effectivement eu 26 ans cette année.

En plein confinement, on aurait pu croire que je serai d’humeur morose, ou que je n’aurais pas la tête à célébrer quoi que ce soit. Que nenni. J’ai passé un superbe anniversaire, entourée de personnes lumineuses, à rire, manger et picoler boire des jus de fruits. Aussi, en prévision de cette vingt-sixième bougie, j’ai dressé une liste de 26 livres que j’aimerais lire avant mes 27 ans (avant l’année prochaine, pour faire simple).Un challenge tout à fait à ma portée, que je vais m’empresser de relever.

1.      Et le Blé jaillira – Ngugi wa Thiong’o
Je m’intéresse à ce livre davantage pour son auteur que j’admire énormément, et dont j’ai lu l’essai « Décoloniser l’esprit », plutôt que pour le roman lui-même. Mais c’est NGUGI WA THIONG’O. Il me plaira forcément ahah.
« Des hommes mûrs, presque des vieillards, s’affrontent pour un ” 5 000 mètres ” sous les applaudissements des villageois rassemblés ; cette scène insolite revêt une signification symbolique puisqu’au matin même de l’indépendance du Kenya elle réunit et oppose tous les notables du village mêlés, à des titres divers, aux luttes pour sa libération. »

2.      Je suis quelqu’un – Aminata Aidara
“Je suis quelqu’un qui a vu un enfant un jour, un nourrisson qui a disparu. Je suis quelqu’un qui connaît un secret. Probablement que je le sais depuis longtemps, parce que ça ne me détruit pas d’apprendre son existence. Je suis choquée, par contre, que mon père en dise le nom à haute voix : “le fils de l’Autre !” Personne ne l’a jamais fait, nommer l’innommable”.…
« Je suis quelqu’un qui connaît un secret ». J’ai lu et relu cette phrase. Elle a quelque chose d’alléchant. En la lisant, j’ai une envie irrépressible d’en savoir plus.

Crédit image: Goodreads

3.      La grève des bàttu – Aminata Sow Fall
« La Grève des bàttu est un roman d’Aminata Sow Fall publié en 1979. À la fois peinture de mœurs et satire politique, il décrit la révolte des mendiants face à un homme politique qui les expulse de la ville, et les conséquences victorieuses de leur grève de la mendicité dans une société où l’aumône relève d’une double obligation religieuse et sociale » – Maison d’édition

4.      Batouala – René Maran

« Premier roman de son auteur, Batouala est écrit dans un style naturaliste et expose les mœurs et traditions d’une tribu noire d’Oubangui-Chari, dirigée par Batouala. Cet ouvrage contient une critique ambivalente du colonialisme français : si la préface fait date tant sa critique des excès du colonialisme français est virulente, Maran, administrateur colonial de profession, ne dénonce pas le colonialisme en tant que tel. Batouala a également été analysé comme un roman précurseur de la négritude. »

5.      Et Dieu seul sait comment je dors –Alain Mabanckou
Je ne suis pas une grande fan des romans d’Alain Mabanckou. Mais je décide, avec ce livre, de tenter un ultime essai. Si je ne parviens toujours pas à le finir, j’abandonnerai totalement l’idée de lire un jour du Mabanckou dans son entiereté.
« Un antillais, Auguste-Victor, natif de Saint-Sauveur, est hanté par un passé ténébreux, par l’image permanente d’un enfant qui pleure dans un berceau et par une femme aux “traits indous”, aux “longs cheveux ondoyants”, au regard de nymphe, cette femme qui est la seule éclaircie de son existence, cette femme qui lui fit même oublier l’ingratitude de son physique. Et puis, il y a Makabana, le vieil africain, bossu, personnage solitaire, énigmatique et curieux, échoué en Guadeloupe, depuis un demi-siècle. Il croise pour la première fois Auguste-Victor. A partir de ce jour-là, il ne dormira plus… »

6.      Aya de Yopougon Tomes 5 et 6 – Marguerite Abouet
Je vous invite à jeter un coup d’œil à mon article sur la bande-dessinée Aya de Yopougon ici

Crédit image: Babelio

7.      Le feu des origines – Emmanuel Dongala
« Véritable saga au coeur de la colonisation, Le Feu des origines se propage de la brousse à la ville, sur les traces d’un héros en révolte, Mandala Mankunku De sa naissance merveilleuse à ses dernières années, la vie de Mandala raconte l’histoire de son pays, le Congo, et de son continent, l’Afrique. La sanglante construction du chemin de fer congolais, la mise en coupe du pays, et jusqu’à l’utilisation massive des hommes lors de la guerre de 1940, où le Tchad, le Cameroun, la Centrafrique et le Congo constitueront les bases de «la France Libre». Alors, balayé par le pouvoir colonial, usé par les luttes politiques puis la guerre, vieilli aux yeux même de ces enfants partis chercher la modernité en Occident, il restera à Mandala Mankunku à retrouver le feu des origines. »

8.      Le pleurer-rire – Henri Lopès
« Ce livre est dominé par Tonton Hannibal-Ideloy Bwakamé Na Sakkadé. Ancien baroudeur devenu Président de la République à la faveur d’un coup d’état, il exerce un pouvoir illimité. A travers ce roman, c’est le problème du pouvoir et du contre-pouvoir qui est posé dans toute son ampleur. »

9.      La prière des oiseaux – Chigozie Obioma
Parce qu’il est impossible que je passe toute une année sans lire d’autrices nigérianes (roulement de tambour), dans la catégorie BADASS NIGERIAN WRITER, j’appelle Chigozie OBIOMAAA.
Chinonso, un éleveur de volailles du Nigeria, croise une jeune femme sur le point de se précipiter du haut d’un pont. Terrifié, il tente d’empêcher le drame et sauve la malheureuse Ndali. Cet épisode va les lier indéfectiblement. Mais leur union est impossible : Ndali vient d’une riche famille et fréquente l’université, alors que Chinonso n’est qu’un modeste fermier… 

10.  Contours du jour qui vient – Léonora Miano
« L’histoire se déroule dans un pays imaginaire d’Afrique, le Mboasu, où se situent également les deux autres romans de la série.Une petite fille est rejetée par sa mère à la suite de la mort violente du père, qui les précipite toutes deux à la rue. Musango, tout au long du livre, s’adresse à sa mère, dont elle cherche à comprendre le caractère névrosé, qui l’a poussée à la maltraitance puis à l’abandon.” – Source: Wikipédia

11.  Les pêcheurs – Chigozie Obioma
Plutôt deux Obioma, qu’un seul 🙂
Un jour de janvier 1996, dans un village du Nigeria, quatre frères profitent de l’absence de leur père pour pêcher au bord du fleuve interdit Omi-Ala. Le sorcier Abulu, qui les a vus, lance sur eux une terrible malédiction : l’aîné, Ikenna, mourra assassiné par l’un de ses frères.La prophétie bouleverse les esprits, et hante la famille jusqu’au dénouement tragique.

12.  Règles douloureuses – Kopano Matlwa
De ce livre, je n’ai rien lu. Pas même le résumé.Le titre est évocateur. Il captive et suffit à me donner envie de l’ajouter à cette liste. Voilà. Les sis more, disent-ils.

Crédit image: Amazon

13.  Ramata – Abasse Dione
Il ne faut pas grand-chose pour toucher à l’extraordinaire. Parce que ses pas l’ont mené au petit matin non loin de Dakar dans un village de pêcheurs, un homme croise le destin de Ramata, femme d’entre les femmes, déesse vivante, merveille de la vie. Cela commence par des gyrophares dans les dunes. L’air est doux, la patronne d’un bar pleure doucement. On vient de trouver dans sa cour qui donne sur la plage le corps étonnamment digne d’une vieille clocharde. Tout en elle est mystère, jusqu’à la lourde chaîne en or qu’elle porte autour du cou. 

14.  Ségou, Tome 1 : Les murailles de terre – Maryse Condé
A la fin du XVIIIème siècle, l’Afrique est encore l’Afrique. Un continent noble et sauvage. Entre Bamako et Tombouctou, Ségou est un royaume florissant. Les Bambaras – polythéistes et animistes – un peuple invincible.Culte des ancêtres, sacrifices rituels, chants des griots… tout semble immuable. Pourtant, de grands bouleversements se préparent L’esclavage fait rage. Les Européens se prennent pour de grands civilisateurs. L’islam – d’abord considéré comme une culture exotique apportée par les caravanes arabes – gagne du terrain… Le temps des malheurs commence.

15.  Tous tes enfants dispersés – Beata Umubyeyi
Peut-on réparer l’irréparable, rassemble ceux que l’histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et son enfant métis Stokely. Mais après des années d’exil, quand Blanche rend visite à sa mère Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se parler, se pardonner, s’aimer de nouveau ?

16.  Sula – Toni Morrison
Prix Nobel de Littérature, Prix Pullitzer de la fiction, Ordre des Arts et des Lettres, et même le Grammy Award du meilleur livre audio… S’il-vous-plaît, que serait cette liste sans Toni Morrison ? (I’m so extra ahah).
« Au cœur de l’Amérique profonde, deux petites filles noires s’inventent une autre vie, plus riche, plus drôle, plus libre surtout que la dure réalité qui les entoure. L’âge venant, Sula la rebelle part rouler sa bosse dans les grandes villes alors que Nel, la sage, accomplit sa vocation de mère et d’épouse. Quarante ans après, elles font leurs comptes, s’opposent et incarnent chacune à sa manière la farouche énergie de la femme noire face aux hommes si vulnérables. »

17.  Mille soleils splendides – Khaled Hosseini
Sur fond de chaos et de violence dans un Afghanistan déchiré par cinquante ans de conflits, l’histoire bouleversante de deux femmes dont les destins s’entremêlent, un chant d’amour poignant à une terre sacrifiée et à une ville : Kaboul. Forcée d’épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l’arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille.

Crédit image: Babelio

18.  La Vie devant soi – Romain Gary
Ce roman est le 18ème de ma liste parce que ma grande-sœur, Ngwaz, adore Romain Gary. Je vais tenter de comprendre pourquoi…

19.  Jane Eyre – Charlotte Brontë
Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecœur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée ensuite en pension, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux.

20.  La peste – Albert Camus
– Naturellement, vous savez ce que c’est, Rieux ?
– J’attends le résultat des analyses.
– Moi, je le sais. Et je n’ai pas besoin d’analyses. J’ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j’ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d’années. Seulement, on n’a pas osé leur donner un nom, sur le moment… Et puis, comme disait un confrère : ” C’est impossible, tout le monde sait qu’elle a disparu de l’Occident.” Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c’est…
– Oui, Castel, dit-il, c’est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste.

21.  Des souris et des hommes – John Steinbeck
En Californie, pendant la Grande Crise, Lennie et George vont de ferme en ferme. Ils louent leurs bras en attendant le jour où ils auront leur ferme à eux, avec un petit bout de luzerne pour élever des lapins. Lennie, malgré sa taille de colosse, n’a pas plus de malice qu’un enfant de six ans ; George veille sur lui, le protège du monde qui n’est pas tendre aux innocents. Le soir, ils se racontent leur rêve, celui de la maison et des lapins. Mais allez savoir pourquoi, les rêves de certains finissent toujours en cauchemars.

22.  Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez
Eeeet, tapis rouge, pour un autre Prix Nobel de Littérature s’il-vous-plaît !
Il y a les bouches noires des fusils qui jettent des regards de mort au colonel Aurelanio Buendia et il y a la mémoire du militaire qui, devant sa fin proche, s’élance comme un disque solaire… Il revoit son village, le Macondo, perdu dans des territoires oubliés de l’Amérique du Sud, l’histoire fabuleuse de sa famille traversant, comme une dynastie royale, les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence.

Crédit image: Babelio

23.  Anna Karénine – Léon Tolstoï
La quête d’absolu s’accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société bourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher – l’antithèse d’une Bovary – ne peut ressentir qu’un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l’incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d’Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n’est pas d’avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère.

24.  Les bienveillantes – Jonathan Littell
Ma bien-aimée cousine (shoutout to Sushi-San) m’a dit et répété qu’il était hors de question de mourir sans avoir lu Jonathan Littell… D’où sa présence dans cette liste. 🙂

25.  1Q84, Tome 1 – Haruki Murakami
Le passé – tel qu’il était peut-être – fait surgir sur le miroir l’ombre d’un présent – différent de ce qu’il fut ?Une oeuvre hypnotique et troublante.Un roman d’aventures.Une histoire d’amour.Deux êtres unis par un pacte secret.Dans le monde bien réel de 1984 et dans celui dangereusement séduisant de 1Q84 va se nouer le destin de Tengo et d’Aomamé…

26.  Mémoires d’une geisha – Yuki Inoue
J’ai adoré le film de Rob Marshall (2005). C’est une raison suffisante non ? Je me DOIS de lire ce roman, qui est le dernier d’une looongue liste.

Crédit image: AlloCiné

————————————————-

Alors, on se dit à l’année prochaine, 12 juin 2021 (ou peut-être juillet, en bonne retardataire que je suis), pour faire un petit débriefing de cette liste, et des livres que j’aurais lu ?

D’ici là, portez-vous bien, et merci d’être passés <3

N.B : La plupart des résumés proviennent des maisons d’édition, Babelio, ou Wikipédia. C’est d’ailleurs à partir de ces résumés que mon envie de les lire est née.

1 Commentaire

Ajoutez les vôtres
  1. 1
    Bénédicte

    Bonsoir, je suis très heureuse de découvrir ce blog. Je vis au Gabon plus précisemment à Franceville (mais je vivrais à Libreville dans quelques semaines). J’aimerais savoir s’il est possible de trouver tous ces livres au Gabon.

Les commentaires sont clos.