Nous connaissons tous l’attrait qu’ont les francophones pour les anglicismes. Over-booké, deadline, come-back, meeting, feedback font désormais partie du langage commun, au grand dam des académiciens en herbe et autres amateurs de la langue de Molière. L’expression « Underground » n’est d’ailleurs pas en reste! Underground, qui signifie en français « sous-terre » (ou « sous-terrain »), désigne un mouvement, une culture, une musique et des livres, qui se développent en marge des circuits formels, habituels et commerciaux. De la conception à la distribution, en passant par l’édition et la réalisation, musiciens, auteurs, peintres et artistes en tous genres se sont rejoints sur ce point: Parfois, ce qu’ils ont à partager ne peut être relayé par les médias et annonceurs mainstream*. (Oups! Encore un anglicisme!)
[Focus] La littérature underground africaine – Partie 1
[Société] L’Etat fédéral d’Afrique Noire: La seule issue – Théophile Obenga
Le Professeur Obenga nous livre à nouveau, quelques années après son « Appel à la jeunesse africaine », un petit manifeste de la pensée panafricaine.
Dans ce court ouvrage aux forts accents afro-optimistes, qui est en fait un développement, un approfondissement, du discours qu’il a tenu lors d’un colloque abidjanais, il n’est question que d’une seule chose: la nécessité de créer un Etat Fédéral d’Afrique Noire.