Blog

[Focus] La littérature underground africaine – Partie 2

Il y a quelques jours, en plein milieu de la frénésie des fêtes de fin d’année, je publiais la première partie de mon focus dédié à la littérature underground* africaine (Oui je sais, drôle de façon de m’occuper). J’ai distingué deux principaux réseaux underground. Le premier est celui des ouvrages afrocentriques (Focus partie 1), et le second, que nous observerons aujourd’hui, concerne la paralittérature africaine moderne communément appelée « chronique« . Je vous vois d’ici rouler des yeux, mais oui, les chroniques africaines méritent amplement que l’on s’attarde sur elles 🙂 

[Focus] La littérature underground africaine – Partie 1

Nous connaissons tous l’attrait qu’ont les francophones pour les anglicismes. Over-booké, deadline, come-back, meeting, feedback font désormais partie du langage commun, au grand dam des académiciens en herbe et autres amateurs de la langue de Molière. L’expression « Underground » n’est d’ailleurs pas en reste! Underground, qui signifie en français « sous-terre » (ou « sous-terrain »), désigne un mouvement, une culture, une musique et des livres, qui se développent en marge des circuits formels, habituels et commerciaux. De la conception à la distribution, en passant par l’édition et la réalisation, musiciens, auteurs, peintres et artistes en tous genres se sont rejoints sur ce point: Parfois, ce qu’ils ont à partager ne peut être relayé par les médias et annonceurs mainstream*. (Oups! Encore un anglicisme!)

[Focus] Lire sans se ruiner (et en toute légalité :)

Si tout allait pour le mieux, dans le meilleur des mondes*, l’accès à l’information, à la culture et à la littérature serait gratuit. En tout temps et en tout lieu. Mais ce n’est pas le cas. Du coup, je vais (tenter de) vous proposer des astuces pour lire toujours plus, en faisant des économies, que vous viviez en France, ou en Afrique subsaharienne – notamment au Gabon. (Thank me later!)

[Mali] Vieux lézard – Ousmane Diarra

« Croyez-moi donc, ne me croyez-pas. En tout cas, cette histoire, ce n’est pas celle de ma vie. Ma vie à moi n’a pas d’histoire. Vous n’en auriez que faire d’ailleurs. Puisqu’elle n’a rien d’originale, ma vie. »

Volcaniques: Une anthologie du plaisir – Sous la direction de Léonora Miano

Un adage populaire au Gabon soutient que pour gagner le cœur d’un homme, il faudrait passer par « le ventre et le bas ventre ». En d’autres termes, d’après la société ultra-patriarcale dans laquelle j’évolue, ce serait d’abord  par la cuisine et ses aptitudes au lit qu’une femme ferait la différence auprès de « son homme ». Pouah! Mon ulcère à l’estomac se développe alors que j’écris ces premières lignes. 

[Sénégal] De purs hommes – Mohamed Mbougar Sarr

Un homme, un soupçon, un murmure, une rumeur qui court, des regards appuyés et d’autres qui se détournent… et ça y est. Cela suffit , au Sénégal, à te condamner à la pire peine qui soit : être considéré goor jigéen*. Dans ce mot, que je n’arrive toujours pas à prononcer correctement, sont enfuies des décennies de haine viscérale d’une société islamique, paternaliste, castratrice, envers l’homosexualité.

[Gabon] Rêve mortel – Bénicien BOUSCHEDY

Paru aux éditions La Doxa en janvier 2017, Rêve mortel est un long poème en vers libres de Bénicien BOUSCHEDY. Le deuxième du genre de l’auteur, après Silences de la contestation paru en 2016.

[Togo] Ainsi parlait mon père – Sami TCHAK

Quand j’ai eu le livre de Sami TCHAK entre les mains, lui, écrivain et sociologue togolais, devenu incontournable de la littérature contemporaine des Afriques, j’ai soupiré de dépit. Oui, de dépit.